bonjour claude, bonjour a
tous
une precision tout d'abord , Meyershof se
trouve a quelques kilometres au nord de Mulhouse.
donc j'ai trouve ceci dans
l'historique de la 9°DIC a la date du 24 janvier 1945.
"Meyershof est defendu par la
3°compagnie (du 23°RIC) qui l'a conquise et qui a ete renforce par une
section de la 1°compagnie, celle du sous lieutenant Leloup, pere blanc
d'afrique, qui sera tue au cours de l'action, par un peloton de TD du RCCC et un
peloton de chars du CC1.
Le capitaine Camors, qui commande
l'ensemble, dans un message telephone qu'il peut croire le dernier, dit a son
colonel tres simplement qu'il tiendra. il a aupres de lui son camarade, son ami,
le capitaine Corvez.
8 heures. des blindes allemands
se profilent aux lisieres du bois de Nonnenbruch; un tir de barrage aussi
efficace que reconfortant est declenche. cependant, des jagdpanthers ont pu
passer, suivis de voitures de combats blindees, chargees de fantassins qui se
glissent a terre et s'infiltrent sur la face nord de notre dispositif. un
jagdpanther est touche par un 57 et s'immobilise; une automitrailleuse est
stoppee par l'eclatement d'une grenade antichars. trois allemands trop
temeraires sont surpris dans nos lignes.
l'infanterie d'assaut, protegee
par ses chars, attaque maintenant la face est de nos defenses. le lieutenant
Prevoteau du Clary fait declencher le tir de ses armes automatiques. les
assaillants se precipitent dans les premieres maisons et s'efforcent d'avancer;
ils sont stoppes sur place, tous les passages sont battus. trois
automitrailleuses prennent feu ou sont mises hors d'usage. un sherman participe
a l'hecatombe.
apres quarante minutes d'efforts,
la contre attaque est enrayee. cependant, l'infanterie d'assaut a penetre dans
les parties nord et est du point d'appui. une fusillade ininterrompue s'ensuit;
a contre pente, sur un glacis a peine visible, un groupe d'allemands se
dissimule. le sergent chef Danet, hisse sur un transformateur, aligne
successivement onze"boches"dans la neige sans qu'aucune balle ait manque son
but. l'artillerie renouvelle sans cesse ses tirs de barrage. l'audace de
l'ennemi flechit; son infanterie d'accompagnement est clouee au sol, elle ne
peut rejoindre la premiere vague.
16h30. le terrain perdu est
repris par une action combinee de l'infanterie et des chars et TD que le
lieutenant colonel Larroque dirige avec sa verdeur habituelle. l'ennemi laisse
entre nos mains 99 prisonniers dont 2 officiers, 2 automitrailleuses intactes;
une soixantaine de cadavres sont rapidement denombres sur le terrain que la
neige recouvre petit a petit."
cordialement
laurent
Meyershof de 
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