Bonsoir Laurent, bonsoir à tous,
Une question à laquelle nous n'aurons sans doute jamais de réponse : quelle aurait été l'attitude du PC si le négociations avec l'occupant allemand avaient abouti ? D'une part une direction parisienne, disposée aux compromissions et d'autre part des militants et quelques cadres comme Gabriel Péri à Paris, Charles Tillon à Bordeaux ou Marcel Paul à Nantes,....en rupture avec la ligne du parti ?
Les auteurs du livre tentent de situer les diverses réactions des responsables communistes en les confrontant à leurs parcours. Ils considèrent que le principal facteur qui détermina l'attitude des dirigeants communistes fut leur allégeance au pouvoir soviétique. Maurice Thorez et André Marty sont déjà à Moscou. Maurice Tréand et Jacques Duclos sont des familiers du pouvoir soviétique. Par contre, Charles Tillon n'a fait qu'un seul voyage en URSS en 1931; Gabriel Péri un seul voyage également, en 1922, pour couvrir en tant que journaliste, un congrès international des Jeunesses communistes.
Bien cordialement,
Francis. |