<i>Nuremberg face à l'histoire</i> de François Delpla - De Nuremberg à Nuremberg (3 DVD) - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

De Nuremberg à Nuremberg (3 DVD) / Frédéric Rossif - texte de et dit par Philippe Meyer

 

Nuremberg face à l'histoire de François Delpla de René CLAUDE le jeudi 11 janvier 2007 à 20h08

Dans Parutions.com, le recensement positif par Mathilde Larrère de l'essai de François Delpla, Nuremberg face à l'histoire aux éditions
L’Archipel, 348 pages. Avec 1 DVD (un film soviétique inédit.) J'ai relevé ces passages :

L’ouvrage particulièrement stimulant de François Delpla nous donne à suivre et à comprendre l’un des procès majeurs du 20e siècle, qui n’a pourtant pas suscité beaucoup de travaux historiques : le procès de Nuremberg.(...)
La première richesse de l'ouvrage tient à la multiplication des sources et à la variation des points de vue qu’elle permet. L’auteur s’appuie en effet majoritairement sur les comptes rendus d’audiences, sur les articles alors publiés, mais mobilise également les papiers personnels (journaux puis souvenirs) des différents protagonistes (on retiendra notamment les mémoires abondamment utilisées de Telford Taylor, procureur américain). Pour tenter de saisir les réactions des accusés, l’auteur utilise également une source d’une grande richesse, le Journal de Nuremberg de Gustav Gilbert, soldat psychologue attaché aux prisonniers, jouant à leur côté un rôle ambiguë de confesseur et d’espion, et qui a transcrit au jour le jour l’état d’esprit des inculpés.(...)
Mais sa problématique principale reste d’interroger le procès en tant qu’écriture historique immédiate du nazisme et de la guerre, en essayant d’en comprendre les logiques internes (et en montrant notamment à plusieurs reprises, et de façon tout à fait stimulante, comment les logiques juridiques et les logiques historiques ont pu se contredire). Il cherche se faisant à comprendre aussi ce que Nuremberg a laissé en héritage à l’Histoire : comment il a permis de mieux comprendre le nazisme, tout en léguant de nombreuses zones d’ombres, légendes et erreurs ; bref, combien il a pu poser les premières marche d’une longue et conflictuelle historiographie du régime et de la guerre. Car Nuremberg est une écriture de l’histoire qui dédouane les vainqueurs (qui sont alors les juges) de leur connivence et de leur responsabilités : il évite par exemple de trop se pencher sur les accords de Munich, sur le pacte germano-soviétique, ou sur le massacre de Katyn. Le procès peine à s’interroger sur la place réelle du Führer. Certes il dénonce le génocide (et l’un de ses mérites est bien d’avoir montré au grand jour les atrocités) mais souffre de l’absence d’Eichmann ou de Himmler pour conduire le procès à charge. Par ailleurs, dans un souci constant partagé par les Russes et les Américains de blanchir la majorité des Allemands, Nuremberg surestime la terreur et sous-estime la part de la séduction dans l’installation du régime.(...)

L'article intégral :


Bien cordialement.

RC

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