Merci pour ces chiffres.
Bien sûr, les officiers de terrain (jusqu'à 3 voire 4 ficelles) appelés d'ailleurs (jusqu'à capitaine) "officiers subalternes" sont en effet particulièrement exposés, ainsi que certains chefs de corps en certaines circonstances (on a évoqué Driant au Bois des Caures) - d'où la tendance depuis la SGM à "masquer" autant que possible leur position (pas de différences d'uniforme, grades discrets, engins de commandement camouflés en engins de combat etc...).
Mais certaines évolutions "pratiques" sont saisissantes. Un exemple, lors de la bataille de la Moskowa en 1812, l'armée française a environ 7000 tués. Parmi eux, 12 généraux.
Par comparaison, en mai-juin 1940, l'ensemble de l'armée française a 13 généraux tués en six semaines (dont un, Billotte, accidentellement) sur 5 millions de mobilisés (peut-être 90000 tués en tout). La comparaison a bien des limtes et il ne s'agit pas d'un jugement de valeur mais il est évident que la perception du rôle et de l'engagement du "chef" a été profondément modifiée entre ces deux époques.
Amicalement
Vincent |