A noter la scène grotesque d'une explosion dans la Casbah, suivie de la fuite en panique des paras français. Et comme c'étaient des figurants italiens, on les entend nettement crier "mamma!"
On a revisité le thème des "résistants" livrant une lutte sans merci à l'oppresseur.
Quant aux attentats, ils n'ont pas attendu le début de la bataille d'Alger pour débuter. Etant moi même à Alger, en décembre 1956, j'ai pu constater la pression de l'insécurité. Barbelés et sacs de sable, rues désertes. Ce jour là avaient lieu les obsèques d'un élu assassiné par le FLN, et le bruit avait couru que le cortège funèbre serait attaqué. La ville européenne, magasins fermés, persiennes bouclées, contrastait avec l'animation de la ville arabe, au delà de la place du gouvernement.
Mais ce jour là aussi, débarquaient de l'Athos II Massu et ses paras, retour d'Egypte. Frustrés et amers de l'expédition de Suez, ils avaient une revanche à prendre, et ils l'ont prise. |