Quelle belle histoire !
Le jour de l’armistice, en juillet 40, les troupes qui avaient échappé à l’encerclement se retrouvèrent tous au sud de la ligne de démarcation. Ainsi la 2ème DLM s’étaient reformé sous un seul régiment le 8ème Cuirassier parce toutes les unités s’étaient fait étriller à la bataille de Gembloux en Belgique (13ème Dragon etc). Certains avaient rejoint la zone libre par l’Angleterre.
Ce qui déterminait le militaire à ne pas s’engager dans les « Forces françaises libres », c’était l’épouse. Presque tous les « Français libres » étaient des jeunes célibataires. Les épouses souvent réfugiées en zone libre dans des petits pays qu’elle ne connaissait pas, étaient vouées au chômage.
N’oublions pas que 85% des femmes avant guerre ne travaillait pas. Ainsi les débris de la 2ème DLM stationnait au nord-ouest de Chateauroux : Villedieu, Vandeuvres, Buzançais etc. Ces militaires étaient plus âgés de 5 à 10 ans que les Français Libres. Pas question de laisser les épouses seules avec un ou deux enfants.
