Bonjour,
Comme le dit justement Jacques, "l'histoire est un chantier permanent qui s'écrit à plusieurs mains". Encore faut-il que les neurones ne s'embrouillent pas trop!

Je lis, dans les mots de P. Bocuse:
"Dans cette même période me revient le souvenir du Général Brossette de Lyon, dont l’aide de camp n’était autre que Jean-Pierre Aumont, devenu après la guerre acteur de cinéma, qui tenta de sauver la vie du général, malgré ses efforts, ce dernier mourut noyé dans sa jeep."

Petites précisions:
1/ Il s'agit bien entendu du général Brosset, mais il s'agit surement là d'une erreur de transcription.
2/ JP.Aumont était déja acteur avant la guerre, il tourna une quinzaine de films.
3/ JP. Aumont n'a rien pu faire lors de l'accident du 20/11/44. Comme il le raconte dans son ouvrage "Souvenirs provisoires", il fut lui-même bléssé dans l'accident, se dégagea in extremis de la jeep tombée dans la rivière, ainsi que le chauffeur Pico (qui ne conduisait pas). Il assista, impuissant, aux efforts du Génie pour extirper le corps du général Brosset des eaux tumultueuses de la rivière en crue. On connait la suite. Le général ne périt pas dans sa jeep, mais on retrouva son corps deux jours plus tard sur les berges près de Champagney, emporté là par le courant.

Cela n'enlève rien bien entendu au courage et aux souffrances du célèbre cuisiner, qui s'engagea, comme aimait le railler JP Aumont, justement, "dès septembre 44"...
;-)

Frédérique