...en repassant mon linge, tranquille. Une guerre de retard, donc, par rapport à vous, mais même sentiment: un très beau doc, plutôt complet, je trouve (des Antilles à Sigmaringen).
Bon, j'ai noté au passage que "De Lattre commandait la 1ere DFLen Italie" ..., ce qui m'a fait faire un faux pli, mais, bon, comme vous le dites, on ne le leur en fera pas trop grief, en regard de la qualité de l'ouvrage.

J'ai été très émue notamment par les derniers témoignages, quand l'un des anciens combattants dit, la voix un peu voilée, que les jeunes lui demandent aujourd'hui s'il a gagné ses médailles dans une pochette surprise... ou quand un autre pleure en racontant sa rencontre avec son 1er prisonnier allemand; lorsqu'une dame dit qu'elle avait envie d'embrasser le général de Gaulle, à Paris; l'histoire de la médaille "en argent!" donnée par le Pape, une histoire qui m'en a rappelée une autre... Et l'un des derniers témoins qui dit " On est parti, on est revenu... à vous de voir".

David Zambon a raison: ces docs devraient passer plus tôt ou en tout cas être mieux signalés dans les programmes TV. je l'ai enregistrée in extremis.

Par certains aspects, cette émission m'a rappelé "Ils étaient la France Libre", l'histoire (au titre usurpé, je sais !), des combattants Nord-Africains, documentaire dont nous avons parlé dans le sujet éponyme. Sauf que cette fois, "ils" étaient vraiment la France Libre.
Merci Fr 3, une fois de plus.

Petit élément de réponse à Laurent P.P.:
Oui, les combattants qui s'obstinaient à s'engager dans les FFL à leur arrivée sur le sol d'AFN étaient moins bien traités que ceux qui s'engageaient chez Giraud. Rélégation dans des casernes minables, au Maroc ou à Dellys, en Algérie, infestées de punaises et sans matériel (notamment ni assiettes, ni couverts, pour Dellys, ils mangeaient avec les doigts à même le plat puis dormaient dehors dans la cour tant les lits étaient infestés). Et, oui, ils ne bénéficiaient pas tout de suite du "bel uniforme" américain, ni n'avaient le droit de sortir des casernes (Mediouna- Malakoff) en attendant leur affectation définitive.(Les autres ayant tout de suite des "perm" pour profiter des "charmes" de la ville.) Par contre, ils recevaient de l'aide de la NAAFI anglaise (National Army and Air Force Institute), qui, pour les "consoler", leur faisaient parvenir sans compter, du chocolat, des cigarettes, des chewing-gums et des savonnettes. C'était pas grand chose, ok, mais c'était, parait-il, déjà bien apprécié.


Frédérique