Où l'on apprend que... - Pyrénées, l'échappée vers la liberté - forum "Livres de guerre"
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Pyrénées, l'échappée vers la liberté / Sébastien BARRERE

 

Où l'on apprend que... de Leon le jeudi 11 mai 2006 à 11h09

Bonjour!

Je vous présente aujourd'hui un livre que je viens d'acheter et que j'ai lu en quelques heures, vous allez savoir pourquoi. Mais je vous présente d'abord quelques infos, dont l'une répond partiellement à de vieilles interrogations sur ce sujet, sur ce forum, il y a quelques semaines.

Le passage des Pyrénées par des officiers de la métropole ?.
On peut lire page 72:

***100 000 militaires sont restés en fonction après l'armistice. Cette Armée de l'armistice est en partie basée dans les grandes villes et dans des camps le long de la chaîne. Mais elle ne patrouille pas et ne prend jamais part aux opérations de maintien de l'ordre. Elle reste cantonnée et n'effectue que de rares exercices. Toutefois, ces militaires de carrière n'oublient pas que la guerre continue hors des frontières. L'IS est là pour le leur rappeler d'ailleurs. Elle recrute les cadres de l'armée pour recomposer les FFL. On murmure dans les casernes que les aviateurs sont très recherchés, et que la prime financière dépasse de loin leur demi-solde. En effet, l'IS fait un véritable effort pour attirer les pilotes et les mécaniciens. : trop longs à former, les Alliés en ont un besoin pressant pour combattre la puissante Luftwaffe. Des réseaux d'évasion se sont donc spécialisés dans l'évacuation de ces militaires vers les consulats anglais en Espagne. L'armée ne favorise tout de même pas les départs : on doit respecter l’Armistice et Mers el Kébir a poussé a la défiance vis-à-vis des Anglais. (…) L’armée d’Armistice qu’on aurait pu penser dissuasive par sa présence [au pied des Pyrénées], se révèle comme un souci de plus pour le gouvernement du Vichy, car elle se compose de potentiels évadés en puissance.***

Autre info, sur laquelle j'aimerais avoir d'autres précisions, si vous avez lu quelque choses sur le sujet:

Page 157

***Suite à la chute de l’Italie mussolinienne et à la capitulation des survivants du IIIe Reich, les alliés Français, Anglais et Russes se tournant naturellement vers le dernier vestige de l’ordre fasciste en Europe : l’Espagne franquiste. Les troupes sont prêtes à affronter Franco et son armée. Tout le long du massif des Pyrénées, les réfugiés espagnols, qui ont combattu Hitler dans les maquis de France, défilent, n’attendant que le signal pour regagner leur pays et renverser le dictateur.
Mais les Etats Unis en ont décidé autrement. Peut-être suite aux accords économiques conclu pendant la guerre, et qui ont précédé un entente militaire, ou peut-être afin de contrebalancer la puissance de l’URSS sur le continent, toujours est-il que les Américains s’opposent à une intervention armée sur la péninsule ibérique. Le Caudillo reste ne place et le peuple espagnol, abandonné, sacrifié par des calculs géopolitiques, s’enfonce inexorablement dans cette nuit d’obscurantisme qui devra durer encore presque 30 ans.

Comme les républicains espagnols engagés dans les armées françaises, les anciens internés en Espagne gardent une impression amère d’inachevé.
***

Ce sont les mots de la fin.

Enfin, plus perso:

Comme je l'ai dit, Sebastien BARRERE, jeune étudiant en Histoire conteporaine (ce livre est inspiré de son Mémoire de Maîtrise), a choisi ce sujet de thèse en hommage à son grand-père Emile BARRERE , Evadé de France et interné en Espagne en compagnie de son frère, dont il recopie dans son ouvrage des passages de leur "journal de détention".

J'ai découvert très vite que cet ancien FAFL avait été interné dans la même prison (Lerida), aux mêmes dates, (à un mois près) que mon père, qu'il fut libéré le même jour dans les mêmes circontances , envoyé à Barcelone 15 jours, qu'ils y fréquentèrent les mêmes plages et les mêmes arènes, et qu'il furent nsuite transférés dans le même train vers Setubal, pour embarquer sur le même bateau, direction Casablanca !! Cet homme connaissait surement mon père, puisqu'en arrivant à Lerida en mars 43, il raconte qu'il y avait déjà là 15 français avec qui ils lièrent aussitôt connaissance.... J'ai pris contact avec l'auteur, j'en saurai peut-être un peu plus bientôt.

A plus tard,
Frédérique

*** / ***

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