Je l'admets bien volontiers, je suis fasciné par la personnalité de Jean Cavaillès, un cas à part parmi les "phosphorants" des mouvements de Résistance intérieure. Lui a franchi le pas de la lutte armée et l'a payé de sa vie. Si le mystère demeure sur ses dernières semaines, on sait grâce à la bonne bio collective dirigée par Aglan et Azéma qu'il fut reconnu par les Allemands comme le responsable d'attentats et condamné à mort sans espoir de voir sa peine commuée à la déportation en Allemagne où certains résistants ont pu survivre.
Sur le plan bibliographique, il existe peu de chose sur ce mathématicien-philosophe-combattant de haute volée. J'ai commandé très récemment un essai de Fabienne Federini, Ecrire ou combattre - Des intellectuels prennent les armes (1942-1944) publié par les éditions La Découverte, 2006. Elle aborde les trajectoires résistantes de Jean Cavaillès et de Jean Gosset que je ne connaissais pas.
Je m'y plonge et je vous en parle dès que possible. (la pile augmente !)
Bien amicalement,
RC |