Une violence que l'on déserte...si l'on peut - Vie et moeurs des G.I's en Europe - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Vie et moeurs des G.I's en Europe / Marc Hillel

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1société violente de d.zambon

Une violence que l'on déserte...si l'on peut de Leon le mardi 21 mars 2006 à 09h38

Bonjour,
Je partage tout à fait votre avis et en ai une preuve très proche.
Ma soeur a épousé un américain en 87, habité 7 ans dans le New Jersey puis dans une banlieue assez chic (ils sont docteurs/chercheurs scientifiques, je précise) de Chicago. La peur s'est peu a peu installée. Une portion d'autoroute suburbaine bloquée par des travaux et mon beau-frère préferait dormir au bureau plutot que de rentrer chez lui par les rues de banlieue... ils enlevèrent le canapé de devant la fenetre du sejour craignant une balle perdue... les pots de fleurs étaient volés sur les appuis de fenetres et les enfants ne jouaient jamais dehors, même dans le jardin... il était "interdit" de placer un panonceau "maison a vendre", tant les habitants craignaient de voir s'étendre une "vague paranoïaque de vente" (pourquoi les voisins vendent-ils, faut-il donc partir de là, je vends aussi, les prix s'effondrent et le quartier pourrit en 6 mois etc..). Ils eurent la peur de leur vie lorsqu'un apres-midi, s'étant trompés de sortie d'autoroute, ils se retrouvèrent dans une banlieue "sensible", avec leur monospace (minivan) et leurs deux bébés à l'arrière: une peur panique,portes verouillées, cherchant désespérément la sortie de ce tunnel cauchemardesque.
Ma soeur, et son époux américain pur sucre, décidèrent peu après de quitter définitivement les Etats Unis.

Comme de très nombreux autres "cadres dynamiques" il fuirent les USA pour aller vivre dans ce que j'appelle affectueusement mais avec une pointe d'ironie, "le plus grand camp de réfugiés du monde", le Canada. A Toronto, un ou deux crimes par ans seulement - dieu sait pourquoi?, on y dort la porte non verouillée, même dans un suburb de classe moyenne et n'importe quelle jeune fille de banlieue, n'importe quelle touriste, peut prendre le métro sans crainte après 18 heures, promener son chien apres 22 heures et fumer une cigarette sur son frontyard à toute heure de la journée... Tout n'est pas rose au Canada, mais, bon an mal an, on peut y vivre sans crainte, c'est déjà çà...

Il y avait hier soir un "Oeil sur la Planète" Spécial Canada à FR2, que je n'ai pas encore visionné, je ne doute pas que T. Thullier y aura trouvé quelques défauts majeurs, mais bon...

Pas mal d'intellos américains partent au Canada, enfin, bien sur de ceux qui peuvent se payer le luxe de changer de pays et de vie professionnelle, ce qui était leur cas.
Sympa le rêve américain, non ?

Frédérique.

*** / ***

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