Gallo a un nom prédestiné (humour). Si je me suis penché sur les questions italiennes lors de mon cursus universitaire (encore aujourd'hui), c'est bien naturellement parce que mes origines m'y poussaient, mais plus encore à cause des poncifs que je lisais ou entendais sur ces sujets depuis des années. J'ai voulu simplement chercher à comprendre pourquoi les désastres avaient succédé aux désastres... et j'ai rapidement compris que ce n'était pas une question de courage. Pour en revenir à Gallo... eh, bien, il fait ce qu'il veut et il ne détient pas plus la "vérité" sur la "juste" attitude à avoir que moi ou que tout autre Français d'origine étrangère. Cela dit, l'opinion trouve admirable que la seconde ou la troisième génération des vagues récentes prennent à bras le corps leur héritage culturel non? Ce que je remarque au quotidien, moi qui écoute beaucoup la radio, c'est qu'on prend des pincettes avec qui on veut.On a quand même plus de chance d'être mis à l'amende en traitant quelqu'un de "bougnoule" que de "rital" non? Alors en effet, peut-être suis-je un peu trop susceptible... c'est humain. Mais au contraire de ce que vous pensez, j'accepte de bon gré la critique mais, pour en revenir à vos écrits précédents, je ne comprends pas quelle comparaison vous voulez faire entre un soldat polonais et un italien. L'un affrontait les divisions mécanisées à cheval, l'autre attaquait les Sherman au cocktail molotov ou les T34 avec des vieux canons de montagne pris aux Autrichiens en 1918. Y a-t-il nécessairement, dans votre esprit éclairé, une échelle de valeur à faire, si ce n'est que l'un combattait dans le bon camp et l'autre pas? |