Le second maître Moncorgé avait fait son service militaire en tant que matelot, mais a obtenu par faveur spéciale et compte tenu de sa notoriété, d'être commissionné officier marinier, pour ne pas reprendre du service en pompon rouge.
Chef de char d'un M.10 Destroyer, qui portait le nom de "Souffleur", à la mémoire d'un sous marin du même nom, coulé par les Anglais en 1941.
Il a fini sa guerre au centre Siroco, où il s'est acquis une solide renommée de chef cassant et pète sec.
Jean Marais a eu l'immense modestie de dire "qu'il ne s'était engagé que pour manger de la confiture" et qu'il n'avait pas fait grand chose de plus. Mais il est resté, à ce titre, un fervent assidu de la Kermesse aux Etoiles, dans les années d'aprés guerre, au bénéfice des oeuvres sociales de la maréchale Leclerc.
Une rare photo le montre, en uniforme, marchant dans Paris, en compagnie de Bernard Blier, ce dernier resté civil.
Détail curieux, le sympathique "Jeannot" porte, boutonnée à la patte d'épaule de son blouson US 1941, UNE patte d'épaule argentée, d'officier allemand. Curieuse façon d'arborer un trophée.
Cette pratique était générale, ou bien était ce une innovation personnelle? |