Nicolas de Staël - Les carnets du lieutenant-colonel Brunet de Sairigné - forum "Livres de guerre"
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Les carnets du lieutenant-colonel Brunet de Sairigné / Gabriel Brunet de Sairigné

En réponse à
-1Ils ont porté le képi blanc... de René CLAUDE

Nicolas de Staël de Leon le mercredi 15 février 2006 à 09h39

Prince russe, fils du Général gouverneur de la forteresse de St Petersbourg, né en 1914. Enfance brisée par la révolution russe. Sa famille s'exile en Pologne. Ses parents meurent en 1921/1922, il est recueilli par une famille Russe de Belgique. séduisant aristocrate apatride et orphelin, très tôt passionné de peinture (on s'en doutait), effectue de nombreux voyages en Espagne, au Maroc, en Italie, dans un état d'extrême pauvreté.

***En 1939, un sixième sens l'alerte, comme si le pire était toujours écrit, les catastrophes toujours imminentes. La très ancienne flaque écarlate restée au fond de sa mémoire depuis 1917, se recompose.(...)
En juillet 1939, Paris se vide. Chacun veut goûter au soleil. A la terrasse du Dôme, il écoute en silence les discussions. Fin août, au Café de Flore, un type parle haut et fort et résume le sentiment général: "Je suis très optimiste, mais attention, avec la connerie, tout peut toujours arriver!"
La "connerie" arrive.(...)
La guerre s'est glissée entre eux (Nicolas et sa compage jeannine Guillou), alors que tout semble calme. Nicolas peint Jeannine, avant de se séparer.(...)
Il vient de s'enrôler dans la Legion Etrangère. (...)
Le 19 janvier 1940, il est intégré au Dépot commun des régiments étrangers (DCRE), matricule 7310. Il traverse la Méditerranée, pour gagner le Centre opérationnel de la Légion, à Sidi Bel Abbès, en Algérie. Il est affecté au 1er régiment de cavalerie, fin février, puis est envoyé en Tunisie, à Sousse.(...)
De la "drôle de guerre", il a vécu l'attente, les raids à cheval dans le désert, le service de cartographie de l'état major, la camaraderie, les parties de poker sans fin. De la défaite, il n'a connu directement ni l'humiliation ni l'exode sans gloire.
Le 20 septembre 40, il rend à l'économe de son régiment son uniforme et ses hautes bottes de cuir. La veille, le lieutenant Masse lui a délivré son certifcat de démobilisation. Le matricule 7310, fraîchement décoré de la médaille des engagés volontaires, franchit le portail du 1er régiment de cavalerie et fait ses adieux à Sousse.

Extrait du Livre Le prince foudroyé, éditions Fayard.

Il s'intalle à Nice et se replonge dans la peinture.
En 1947, vient le temps de la reconnaissance.
Il peint sans relâche.
"Je travaille sans cesse, je crois bien que ma flamme augmente chaque jour et j'espère bien mourir avant qu'elle ne s'éteigne". Plus de 300 toiles seront peintes entre 1950 et 1955.

Il se suicide le 16 mars 1955, se jetant par la fenêtre de son atelier, à 41 ans.

"Je sais que ma vie sera un continuel voyage sur une mer incertaine." N. de Staël, 1937.

Frédérique

*** / ***

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