BM 24 à Obenheim, un témoignage - La 1ère DFL - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

La 1ère DFL / Yves Gras

 

BM 24 à Obenheim, un témoignage de Leon le lundi 13 février 2006 à 10h17

j'ai trouvé ce récit sur ce site de l'Académie de Grenoble, cliquer pour lire l'intégralité du témoignage:




***Le 7 janvier 45 avec son amis et coéquipier Ignace Comarmont ils sont désignés pour faire une liaison avec le bataillon de marche, à Obenheim. Le soir l’unité est encerclée par les Allemands. Pendant 4 jours le village sera pilonné par l’artillerie allemande. Devant le manque de munitions, le bataillon doit se rendre. Il y a de nombreux morts et tous les vivants sont faits prisonniers. Les Allemands les conduisent en camion vers Colmar et ils traversent le Rhin. Conduits ensuite en train – qui transportait aussi du matériel de guerre – ils subissent un bombardement américain. Après la fin de l’alerte, le train reprend sa route et dans la région de Bondorf, la D.C.A. allemande ayant tiré sur des appareils américains, les chasseurs d’escorte se détachent du groupe de bombardiers et mitraillent le train en enfilade. Les Allemands s’étant enfuis, un prisonnier de leur Bataillon réussit à sortir du wagon et ouvre toutes les portes. Rapidement avec leur vêtements militaires ils font des Croix de Lorraine sur la nature enneigée pour signalé leur appartenance. Il y a malgré tout 36 morts et un chasseur américain abattu. Dans l’impossibilité de s’échapper, les allemands les reprennent et ils se retrouvent prisonniers à Nuremberg. Vers la mi-Avril 45 les Alliés s’étant rapproché de cette ville, les Allemands décident de les évacuer. Le 18 avril 45 au cours du transfert il s'évade avec 3 autres prisonniers dont son ami Comarmont. Ils marchent en direction de l’Ouest et 3 jours plus tard rejoignent les troupes américaines après avoir traversé les lignes allemandes. Ce sera un retour rapide vers la France par Mannheim, Nancy, Beaune où le chef de Gare les informe que leur unité se trouve dans les Alpes Maritime et qu’un train de permissionnaires part le lendemain matin 4heures. Ils partent donc et arrivés à Nice, vers 20heures, ils continuent sur le Cap D’Ail. Ils se présentent à l’Eden Hôtel – P.C. du Colonel Bert – le commandant de leur régiment. Au poste de garde, la sentinelle les accueille par un « Vous êtes pas morts ? » et court chercher le Chef de poste qui leur pose la même question ! IL téléphone au Colonel qui les invite à la table des Officiers. Ils sont logés à l’Hôtel et couchent dans des lits aux draps blancs, eux qui sont plein de poux ! Le lendemain ils sont conduits au Centre de rapatriement de Villefranche sur Mer où ils passent une visite médicale, puis la désinfection, la radio… Ils sont vêtus à neuf. De retour à l’Eden Hôtel une prise d’armes est organisée au cours de laquelle le Colonel, commandant le Régiment, les décore de la Croix de Guerre. Il leur remet également une permission de 21 jours. Ils partent le soir même pour la Haute-Savoie. Le 8 mai ils apprennent la capitulation nazie alors qu’ils se trouvent à Thonon où ils fêtent dignement cet événement. Notre héros est démobilisé le 8 août 1945, comme « étudiant ayant interrompu ses études ».***

Frédérique

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