Voici ce que j'ai trouvé dans le livre de Fleury :
« ….une jeep de la gendarmerie italienne s’approche des groupes de marins français qui oublient les dures réalités de la guerre passée et à venir : selon les accords établis avec le commandement allié les Italiens continuent d’assurer une partie du maintien de l’ordre
-Attention ! ils vont nous tirer dessus…
Un sako a vu un gendarme armer sa mitraillette : il plonge au sol, entraînant le second maître Lephée dans sa chute. Les civils qui grouillent autour des français s’éparpillent en hurlant dès que les premières rafales s’abattent sur le petit groupe.
Les gendarmes militaires italiens larguent une dizaine de courtes rafales qui ricochent sur les murs…….
Les marins se relèvent. Pas tous ; le second maître Lephée ne bouge plus. Un peu plus loin, le quartier-maître électricien Fracaro, de l’escadron Kermadec, se tient la jambe gauche en la fixant de ses yeux incrédules… »
S’ensuit une véritable fusillade entre les carabiniers et les marins, qui fera une autre victime française ; le matelot Bernard.
Auparavant, le matelot Pietroni meurt poignardé dans une ruelle de Tarente. Jeanjean et Siegrist sont morts dans un accident de la circulation.
Dans un autre livre (Barberot ?), j'ai lu que les marins italiens se moquaient des Français, en surmontant leur coiffure d'une tomate. Alors évidemment .....
Cordialement
Laurent |