Jo Kennedy dans Livres de Guerre - Les mensonges de la Seconde Guerre mondiale - forum "Livres de guerre"
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Les mensonges de la Seconde Guerre mondiale / Philippe Faverjon

En réponse à -6 -5 -4 -3 -2
-1Une réhabilitation de J. Kennedy? de Claire

Jo Kennedy dans Livres de Guerre de René CLAUDE le mardi 31 mai 2005 à 11h45

Bonjour,

J'ai également lu et entendu (docu télé, cf. plus bas) de telles assertions concernant Joseph Kennedy.
Il ne faut pas négliger le fait que jusqu'en 1940-41, le régime d'Hitler exerça un attrait certain sur des décideurs politiques et économiques américains : Henry Ford, Charles Bedaux (conseiller très écouté du duc de Windsor, une éminence grise pro-nazie.) et Jo Kennedy, en poste à Londres.
Joseph Kennedy fut-il une source secrète pour l'Abwehr ? Je n'ai rien lu de si précis, mais son pacifisme, son antisémitisme et son "isolationnisme" militant en firent un agent bienveillant sur lequel les Affaires étrangères nazie purent compter.

Dans une contribution de Nicolas Bernard :
D'après Lord Vansittard, qui n'aurait pas renié le très bon portrait que trace Marcel-Henri Jaspar de l'ambassadeur américain. Outre d'être partisan d'une politique de détente avec l'Allemagne nazie, même après l'Anschluss, même après l'occupation progressive de la Tchécoslovaquie, même après la Nuit de Cristal, même après l'anéantissement de la Pologne, Joseph Kennedy s'est révélé être également favorable à la politique antisémite du régime national-socialiste.
Citation d'un message adressé à Berlin le 13 juin 1938 par l'ambassadeur allemand à Londres, Herbert Von Dirksen au Secrétaire allemand des Affaires Etrangères Weiszäcker : "L'ambassadeur [Joseph Kennedy] a alors évoqué la question juive et a déclaré qu'elle était naturellement de grande importance dans le cadre des relations germano-américaines. À cet égard, ce n'était pas tant notre intention de nous débarrasser des Juifs qui nous était si préjudiciable que le tapage qui avait accompagné cette politique. Lui-même comprenait totalement notre politique juive : il était originaire de Boston et là-bas, aucun juif n'avait été admis dans un club de golf ou d'autres clubs au cours des cinquante dernières années. Son père n'avait pas été élu maire parce qu'il était catholique ; aux Etats-Unis, donc, des attitudes aussi prononcées étaient tout à fait répandues, mais les gens évitaient de faire une telle agitation à ce sujet."


Et j'ai retrouvé mon bref compte-rendu à propos du documentaire consacré au clan Kennedy :
La première partie du film est plus spécialement centrée sur le patriarche du clan : Joseph Kennedy enrichi sous la Prohibition et qui parvint à se faire nommer ambassadeur des Etats-Unis à Londres jusqu'à son rappel en... 1941 ! Le commentaire nous apprend que les documents du MI5 concernant "Jo" Kennedy ne sont toujours pas déclassifiés, et pour cause ! Antisémite, ultra-protectionniste et en affaires avec les nazis par l'entremise des "chemises noires" de Mosley, il fut la bête noire de Churchill qui n'eut sa tête qu'après la bataille d'Angleterre, obtenant son rappel auprès de Roosevelt...

Et Francis Deleu :

Marcel-Henri Jaspar, Ministre de la Santé publique en 1940, fut le premier membre du gouvernement à rejoindre Londres où sera formé le gouvernement belge en exil. Dans son livre "Souvenirs sans retouche", il nous brosse un portrait féroce de Joseph Kennedy, ambassadeur des Etats-Unis en Grande-Bretagne:

"M. Kennedy était un bavard dangereux, solennel et snob. L'oeillet qu'il portait à la boutonnière ne parvenait pas à le faire prendre pour un "gentleman" sorti d'Eton ou de Harrow : cet homme d'affaires n'était, me semble-t-il, destiné ni par son éducation, ni par sa nature, à donner un avis sur les problèmes internationaux auxquels un sort mali-cieux et le président Roosevelt l'avaient associé. De fait, son crédit à Londres était nul; aux yeux de cet Irlandais bien habillé, primitif et inculte, la guerre était perdue pour la Grande- Bretagne.
Rappelé par Roosevelt, rentré aux Etats-Unis, ce représen-tant de la grande démocratie américaine a tenu, quelques semaines après sa rentrée dans la vie privée, un langage étonnant; il déclara au New York Journal, "que la Grande--Bretagne se trouve dans la situation la plus pénible, que la durée de sa résistance est fort imprécise, qu'affirmer qu'elle se bat pour la démocratie constitue un pur non-sens, que l' Amérique serait bien folle de se lancer pour elle dans la guerre; qu'on n'avait ni troupes, ni navires à lui envoyer, et qu'au surplus, il faudrait passer sur son corps à lui, Ken-nedy, si l'on voulait jamais faire intervenir les Etats-Unis dans la guerre européenne".


Un portrait plutôt édifiant du patriarche Kennedy... !

Cordialement,

RC

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