Elliott Jours 5 a 10 - Mon père m'a dit... - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Mon père m'a dit... / Elliott Roosevelt

En réponse à -2
-1Anfa Jour 2 jour 3 et jour 4 de Etienne Lorenceau

Elliott Jours 5 a 10 de Etienne Lorenceau le lundi 17 janvier 2005 à 19h30

Lundi 18 Janvier (p 92)
Mark Clark et Murphy vinrent voir Père a nouveau le lendemain matin, pour rediscuter de la situation politique française : ils restèrent environ deux heures, planifiant aussi soigneusement que possible la politique américaine sur la formation du gouvernement intérimaire français, jusqu'à ce que le pays ait été libéré. Dans l’esprit de Père, notre dilemme était au moins clairement défini : une sérieuse surestimation des qualités de leadership de Giraud et une politique ambiguë de collaboration avec les français coloniaux Vichyste rendait très difficile l’opposition américaine au gouvernement solitaire de Charles de Gaulle, soutenu par les Britanniques.


Mardi 19 Janvier
(p 95) Harriman et Murphy étaient en train de travailler tôt avec Père, établissant les bases de la seconde conférence avec Giraud. Le Général français arriva a midi et il n’était toujours préoccupé que par les détails militaires de son future incertain. Père entreprit de souligner la politique étrangère des USA en ce qui concernait la France durant la guerre :
Le gouvernement provisoire doit être établi et doit être avec Giraud et de Gaulle également responsables pour sa composition et son bon fonctionnement ;
Ce gouvernement provisoire doit entreprendre de gérer la France jusqu’à ce que la libération du pays soit terminée.
Giraud n’était pas enthousiaste mais il n’avait pas de contre-proposition, il n’avait pas de véritable point de désaccord, il était simplement concerné par combien complètement des armes lui seraient accordées pour ses armées coloniales.
Harry Hopkins me signala alors que cette réunion se dirigeait vers une fin peu excitante : « Ton père veut acheter des souvenirs, comme cadeaux pour son retour a la maison. Tu veux venir avec moi ? »
« Oui bien sur »
« On devra sans doute attendre la fin du déjeuner car je crois qu’ils doivent faire une séance de photo de ton père avec Giraud. »
(p 99)
Cinq minutes après notre arrivée, Churchill nous rejoignit pour un verre et une discussion sur De Gaulle et Giraud. Le P.M. [Premier Ministre] revint encore une fois, par la bande, sur sa conviction que le gouvernement provisoire de la France devrait plutôt être laissé seulement aux mains de de Gaulle. Il savait la dissatisfac5tion de Père quand aux possibilités de Giraud. Mais ce soir, Père n’était pas d’humeur à disputer ce point plus avant avec le P.M. et il ferma le sujet de façon quasiment péremptoire. Peut être parce qu’il était fatigué, il ne montra pas beaucoup de tact dans l’expression de sa volonté de ne pas explorer ce problème plus avant. Des lors Harry Hopkins et moi nous appliquâmes à garder la conversation sur des sujets bien innocents
Vers une heure du matin Churchill partit et Harry monta se coucher.
Père et moi vinrent dans sa chambre à coucher. Père dit : « Maintenant Winston commence vraiment a s’inquiéter lui-même. Tu as pu le voir ce soir. »
Tout ce que j’avais vu était que Churchill avait voulu amener le sujet sur la table et que Père avait refusé d’en discuter. J’en avais conclu que Père était fatigué. Apparemment c’était une tactique et il semble que chacun des deux ait su à quel jeu l’autre jouait.
« Dans les deux ou trois jours nous connaîtrons le fin mot de cette histoire » dit Père d’un ton maintenant assez chaleureux. « On est mardi ? Je suis prêt à parier que Winston nous dira pas plus tard que vendredi qu’il pense être capable de nous convaincre de Gaulle de se joindre a nous après tout…

Mercredi 20 janvier

(p 102)
Robert Murphy comme une machine bien huilée sortit de sa boite ce matin la pour parler a Père et Harry Hopkins. Le travail nécessaire pour convaincre les soutiens Britanniques de de Gaulle restait a faire car nous tenions a notre demande insistante que tout gouvernement provisoire devrait inclure d’autres forces que simplement celles de de Gaulle. Ils étaient encore en train de discuter lorsque Churchill et son conseiller MacMillan arrivèrent pour le déjeuner ; rapidement j’arrangeai quelques places supplémentaires a table dans le jardin et la discussion démarra.
Est-ce que la meilleure façon de comprendre quelles seraient les objections de de Gaulle au projet de gouvernement provisoire ne serait pas de le faire venir ici ? Et tout de suite ?
Quelles sortes de concessions le P.M. pensait il qui pourraient être faites a de Gaulle pour qu’il viennent ici, prêt a résoudre le problème une fois pour toute ? Est-ce que les Américains étaient surs que Giraud était nécessaire pour l’avenir ? Y avait il en fait quelqu’autre conflit que subjectif empêchant d’arriver a une alliance, viable, décente et politique entre les deux ?
Longuement le P.M. recula sa chaise et se leva pour aller voir Giraud lui-même une nouvelle fois. Je gardai un œil sur le visage de Père mais il ne montrait qu’un intérêt bienveillant. S’il avait toujours des soupçons sur le fait que Churchill joue un rôle pas complètement franc, il n’en montra rien. A la fin de après-midi le P.M. fut a nouveau introduit dans le salon de la villa de Père et il avait amené Giraud avec lui. Cette fois ci je restai dehors discutant avec les agents des services secrets et des visiteurs occasionnels. A l’intérieur pour la nième fois, Père et le P.M. passaient en revue avec Giraud et son assistant civil, un certain Poniatowski, les questions qui avaient été posées par de Gaulle, calculaient les précautions pour ce qui ne serait jamais qu’une alliance bancale et pansaient au moins de façon unilatérale les griefs subjectifs entre ces deux très subjectifs leaders militaires français était un sujet que j’avais déjà entendu répéter inlassablement. Churchill et Père devaient en être aussi las que moi mais moi au moins je n’aurais pas à vivre avec….

Jeudi 21 janvier
(p 107)
… Il était en train de repartir vers sa chambre à coucher pour se changer quand quelqu’un fit irruption dans le hall. C’était Churchill qui était tout sourire.
« Juste pour une seconde », cria-t-il « voulais vous donner des nouvelles. Et des bonnes pour une fois »
« Du Quartier Général ? » demanda Père « De quoi s’agit il ? »
« De Londres »cria le P.M. « de Gaulle, il semblerait que nous allo9ns réussir à le persuader de venir et de se joindre à nos pourparlers »
Il y eut une pause. Puis : « Bien, » dit brièvement Père Il se dirigea doucement vers sa chambre. « Félicitations Winston, je n’ai jamais douté »dit il en appuyant sur ses mots « que vous réussiriez a le retourner »

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