Bonsoir Jean-Robert, bonsoir à tous,
N'étant point philosophe mais philosophant sur tout et sur rien, n'étant point poète tout juste un peu fantasque, n'étant point militaire mais ferraillant de temps à autre à coups de plume ou de clavier, n'étant seulement qu'un paisible (?) retraité, tout juste observateur étonné des grands courants d'opinion et des lots de misère, je suis partisan des "deux poids deux mesures" car la balance n'est la même selon le camp dans laquelle on la situe. Un chat est un chat, dit-on! Oui! Mais encore ne faut-il pas confondre le chat et le léopard qui tous deux se ressemblent.
Les crimes du tueur en série de vieilles dames, le soir au coin du bois, se mesurent-t-ils à l'aune du geste du policier qui, sans les sommations d'usage, abat le tueur alors que ce dernier allait perpétrer un nouveau crime ?
Les "crimes de guerre" d'une armée d'agression, de conquête et - soulignons-le - d'extermination, peuvent-ils être comparés aux "crimes de guerre" d'une armée de Libération ? Il ne s'agit pas de "taire pudiquement" les exactions alliées. Il ne s'agit pas pour autant de les mettre dans le même sac que les exactions nazies. La guerre menée par les nazis était d'une toute autre nature que celle menée par les Alliés.
A force de banaliser, qu'on ne s'étonne plus des: "Hitler, connais-pas !", "Pétain c'est qui çui là? Et pas plus tard que cette semaine, un sondage en Grande-Bretagne, indique que 45% des Anglais n'ont jamais entendu parler de Auschwitz.
Bien cordialement,
Francis qui s'en retourne méditer. |