> En avril 45, une information mettait peu de temps à
> parvenir aux différents centres de décision et
> commandement dans l'Allemagne nazie - ou ce qui en restait
> - et chez les alliés. Schellenberg avait organisé à
> travers toute l'Europe occupée et chez les neutres un
> résau d'informateurs-relais très serré. Même si à cette
> date la superficie du III Reich se réduisait de jour en
> jour, une info - une fuite organisée - du bunker d'Hitler
> pouvait parvenir en quelques heures chez les chefs alliés.
Tout à fait d'accord, d'autant que le service de presse de la Chancellerie fonctionne encore.
> La remarque de Damien Dussart mais de toute facon pour
> imaginer des stratagèmes de ce niveau il faut être
> déconnecté de la réalité ! est juste. Si on peut bien sûr
> croire Hitler capable de cette ultime mise en scène, la
> connaissance de réalité de la situation militaire et
> politique de l'Allemagne en avril 1945 s'oppose à toute
> éventualité d'une paix séparée ou d'un renversement
> d'alliance. Churchill et Roosevelt l'avaient dit et répété
> : l'unique solution pour le Reich était dans une
> capitulation sans condition.
En effet. Mais il est connu que le désespoir abolit tout rationalisme - voir la défaite française de 1940, qui comprend son lot de comportements et d'espoirs ahurissants jusqu'à et au delà de l'armistice. Quantité d'Allemands, y compris parmi les plus haut placés, espéraient qu'un miracle quelconque se produirait. On connaît l'impact qu'aura la mort de Roosevelt sur certains hiérarques nazis...
> Schellenberg et d'autres gangsters intellectuels du NSDAP
> avaint pris leurs dispositions grâce à leurs réseaux avec
> des représentants alliés pour négocier leur "sortie".
Certes. Mais il semble bien que leurs initiatives ne soient pas passées inaperçues dans leur propre camp... Wolff, par exemple, négocie en Italie avec l'accord de Hitler (au moins depuis le 18 avril 1945). |