De l'or pour les braves - Les grandes banques françaises de la collaboration à l'épuration, 1940-1950 - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Les grandes banques françaises de la collaboration à l'épuration, 1940-1950 / Anne Lacroix-Riz

En réponse à -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Mais plus sérieusement de Jacques Ghémard

De l'or pour les braves de Francis Deleu le vendredi 25 juin 2004 à 15h10

Bonjour,

*** Ce qui donne sa valeur à l'or, ce n'est pas l'or lui même mais le bateau qui passe. Donc en soit l'or ne vaut rien, ce qui vaut quelque chose ce sont les biens et services dont l'or n'est qu'une contremarque.
En 1940 la richesse ce sont les chars et les avions utilisés rationellement.***
(Jacques)

Oui si l'on veut! Mais inversement, il n'y aurait pas de chars, ni d'avions sans les moyens financiers (des sous ou des crédits) pour les acquérir. Ces moyens financiers ne sont pas créés "ex-nihilo". Ils supposent une contre-partie faisant office de couverture... qui n'est autre que les réserves-or (et devises) des Banques Centrales. S'il est vrai que le principe de l'étalon or (en gros, convertibilité des billets, garantie au prix officiel du métal jaune) s'est écroulé dans les années 30, il n'en reste pas moins vrai que les vestiges de l'étalon or subsistent dans toutes les transactions financières ne fut-ce que comme référence des monnaies les unes par rapport aux autres. Par exemple, lorsqu'une transaction est définies par rapport au dollar US, ce dernier est lui-même rivé à l'or (35 USD l'once depuis les accords de Bretton Woods). Notons aussi que les Banques Centrales ont l'obligation de détenir un pourcentage légal d'or par rapport à leurs engagements internationaux.
Ce qui explique, en très succinct, les efforts de la Banque de France à ne pas céder son bel or à l'occupant allemand (voir l'article outrageusement orienté de l'Anac). Ce qui explique également la création du Prêt-Bail qui permettait aux alliés des Etats-Unis de s'approvisionner à moindre frais (immédiat)... leur caisse étant vide. (NB: A la fin de la guerre, les USA détenait près de 80% des stocks d'or mondiaux).

*** La découverte de réserves d'or supplémentaires n'enrichit pas le monde mais au contraire globalement il l'apauvrit puisque le temps passer à l'extraire ne sera pas utiliser pour faire ce dont nous avons réelement besoin.*** (Jacques)

Ce serait un débat fort intéressant qui remonterait aux ancêtres de nos ancêtres les Gaulois ou les Germains qui ont abandonné le coquillage comme étalon de mesure de biens et de services pour avancer vers des formes de plus en plus abouties du troc.
Seule une petite remarque: le lien entre l'or "monétaire" (celui détenu par les Banques Centrales) et l'or "commercial" (celui destiné à l'industrie, aux bijoutiers...) a été rompu. Le taux de change de l'or commercial fluctue au gré de l'offre et de la demande. Pour des raisons de stabilité et de parité entre les monnaies, l'or monétaire est comptabilisé à une valeur théorique... un peu comme les coquillages des ancêtres de nos ancêtres.

Bien financièrement,
Francis.

*** / ***

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