Bonsoir,
Si on lit les Mémoires de ceux des "intellectuels" de la France libre qui ne sont pas morts sur les champs de bataille ou en mission clandestine en France (Crémieux-Brilhac, Bouchinet-Serreulles,etc.), on se rend compte qu'ils avaient saisi assez tôt la singularité idéologique du combat sans compromis qu'il menait contre le nazisme. (Une dimension très tôt énoncée par Winston Churchill.) Leur jeunesse et leur disponibilité furent des éléments importants, mais l'engagement d'un Gilbert Renault - alias Rémy - père de plusieurs enfants, prouve que des attaches affectives ne furent pas un frein pour certains français qui s'engagèrent aux côtés de de Gaulle dès l'été 40.
Bien cordialement,
RC |