L'introduction au volume 2 de Michel Tauriac confirme ce que je pensais du travail de mémoire de Philippe de Gaulle sur son père.
Il a entrepris de raconter son père, sa famille et les rapports qu'ils ont entretenus un peu comme on le fait au cours d'une psychanalyse.
Michel Tauriac écrit :
L'auteur nous délivre tout de son géniteur et le voilà délivré à son tour. Libéré du carapaçon de condescendance et de suspicion qui l'engonçait dans le mutisme. Le voilà en pleine lumière, révélé. Méconnaissable. Oublié le dépositaire jaloux des mille souvenirs de famille, l'impassible gardien de la pensée gaullienne qui se voulait d'airain comme la statue des Champs-Elysées !
(p. 10 vol. II)
Je pense qu'il ne faut jamais perdre ce but intime en lisant ces entretiens. Ce n'est pas un essai, une bio déguisée ou une étude historique; c'est un fils qui dit - ou tente de dire - son père. Et c'est déjà beaucoup.
Bien cordialement,
RC |