le Glossaire de Francis a trouvé : Alliance (Réseau) - Résistance (France) |
- | Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :Une indépendance contestée - La Lettonie face aux puissances européennes dans l’entre-deux-guerresSophie Vilks BattaiaPrésentation de l'éditeur
La Lettonie, petit État de la Baltique, profite de la révolution bolchevique et de la victoire des alliés en 1918 pour s'émanciper de l'Empire russe. Le 18 novembre 1918, elle gagne son indépendance, après huit siècles de domination.
L'ouverture des archives diplomatiques lettones, en 1991, ainsi que l'analyse des archives diplomatiques françaises, du fonds de la Société des Nations, de nombreux ouvrages et articles ont permis l'étude approfondie de ces années d'indépendance au travers de la politique extérieure lettone entre 1918 et 1939.
Deux grandes époques se dessinent au cours de cette période. La première, de 1918 à 1934, voit la construction de ce jeune État et son apprentissage de la diplomatie grâce à son adhésion à la SDN et l'établissement de relations avec les puissances européennes. Les années 1934 à 1939 sont marquées par la montée en puissance des régimes totalitaires et la difficulté croissante pour la Lettonie de conserver une indépendance chèrement conquise.
Malgré les nombreuses tentatives faites pour trouver des garanties suffisantes de sécurité, que ce soit par la création de l'Entente baltique avec ses voisins estonien et lituanien, ou auprès des Français, des Britanniques et de la SDN, le pays choisit de suivre une politique de neutralité qui ne sera pas étrangère à sa brutale annexion par l'URSS de Staline ; annexion dont les bases sont jetées dès l'automne 1939.
La Lettonie ne retrouvera la liberté qu'en 1991.
SOMMAIRE
I. Regard sur la Lettonie d'entre-deux guerres 1. Géographie.
2. Histoire.
3. Économie.
4. Les institutions et les Hommes. II. La lutte pour l'indépendance, la reconnaissance internationale et la mise sur pied d'une politique extérieure (1917-1934).1. Les premières batailles diplomatiques pour la reconnaissance de l’indépendance de la Lettonie.
2. La réforme agraire et le problème de l’indemnisation dans les relations extérieures lettones.
3. Alliances et sécurité : la Lettonie face aux différents projets d’unions à l’Est. III. L'impossible équilibre entre l'Est et l'Ouest (1934-1939).1. L’Entente baltique ou la difficile alliance de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie.
2. Divergences entre les trois États baltes et menaces extérieures.
3. La remise en cause de la SDN, la neutralité et la fin de l’indépendance. L'auteurSophie Vilks Battaia, docteur en histoire contemporaine de l'Université Paris-Sorbonne, est spécialiste des relations internationales et plus particulièrement des États baltes.
Enseignant-chercheur à l'Institut catholique de Toulouse, elle enseigne également à l'ISCOM Toulouse. |