le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :Dix ans et vingt joursAmiral DönitzLe grand-amiral Dönitz fut le dernier chef de gouvernement du IIIe Reich. Hitler lui délégua ses pouvoirs le 30 avril 1945, le veille de son suicide dans le bunker de la Chancellerie de Berlin. Dönitz gouverna - si l'on peut dire - du 1er au 22 mai, avant d'être arrêté par les Alliés. Jugé pour crimes de guerre par le tribunal de Nuremberg, il sera condamné à dix ans de prison.
Cadet de la marine impériale, éduqué selon des règles morales étrangères à la politique, Dönitz est devenu l'image même du chef de guerre possédant le sens élevé du devoir. Il l'assumera jusqu'au bout. Dans le chaos de la défaite, il ne dérobera pas à la succession d'Hitler. Dernier chancelier du Reich, c'est lui qui donnera l'ordre de capituler. (en présentation de l'éditeur).
L'historien britannique, Ian Kershaw, dans un entretien accordé au magazine "Histomag" rompt avec le mythe d'un Dönitz, brillant chef militaire apolitique :
Il faut s'éloigner de l'idée qu'il était simplement un chef capable faisant de son mieux pour l'effort de guerre, un apolitique. Cette idée est complètement fausse. Dönitz était le plus fanatique des responsables nazis au sein des Etats-majors. Hitler avait bien reconnu ce fait (...)
Si les réflexions politiques de Dönitz sont à prendre avec tout le recul nécessaire, les descriptions de la guerre sous-marine fourmillent de détails ... à lire cependant à l'aune du national-socialisme c'est-à-dire d'une Kriegmarine au-dessus de tout reproche, seulement composée de preux chevaliers des mers.
Table des matières
I. - Prologue.
II. - Nouvelle mission.
III. - Tactique de groupe.
IV. - La construction des sous-marins de 1935 à 1939.
V. - Première partie de la guerre sous-marine : septembre 1939 au 1er mai 1940.
VI. - La bataille de l'Atlantique : juillet à octobre 1940.
VII. - Les agissements hostiles des États-Unis avant le 11 décembre 1941.
VIII. - La bataille de l'Atlantique : de janvier à juillet 1942.
IX. - L'incident du Laconia.
X. - Je deviens chef de la Marine. Ma position vis-à-vis du national-socialisme et mes rapports avec Hitler.
XI. - La bataille de l'Atlantique : de janvier à mai 1943.
XII. – Mon action en tant que commandant en chef de la Marine. 1. Le problème du matériel
2. La Méditerranée
3. Le haut-commandement et les moyens de guerre mineurs
4. Le problème des grands navires de combat. Leur ultime combat dans l'Arctique
5. La mer Noire
6. Le débarquement de Normandie
7. La Baltique. XIII. - Le 20 juillet 1944.
XIV.- La guerre sous-marine. De mai 1943 à la fin de la guerre.
XV. - Chef d’Etat
Conclusion.
Francis Deleu. |