La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Mai 1943, le tournant de la bataille de l'Atlantique de Francis Deleu le dimanche 13 mai 2012 à 11h23Bonjour, Je suis complètement débutant dans la Bataille de l'Atlantique. Un certain nombre de technologies ont fini par donner l'avantage aux Alliés, et je cite en vrac le Huff-Duff, le radar centimétrique et Enigma. Je me demande s'il n'y a pas une tendance récente à surestimer cette dernière au profit des autres, et on voit naturellement les historiens du radar privilégier le rôle du radar, ceux d'Enigma privilégier Enigma etc... Dans quel ouvrage peut-on trouver une discussion de ces différentes technologies ? L'opinion d'experts en la matière m'intéresserait évidemment. (Emmanuel) A défaut d'être expert et plutôt complètement nul, faisons appel à l'amiral Dönitz.
Dans son livre, Dix ans et vingt jours, je n'ai pas trouvé d'allusions précises à la machine à décrypter « Enigma » mais bien au radar centimétrique.
En mai 1943, Dönitz constate que le ratio entre les bâtiments alliés et les sous-marins coulés penchent de plus en plus au désavantage de la Kriegsmarine. Il s'en explique :*** Comme nous le savons aujourd'hui, les escorteurs étaient alors munis de nouveau radar, fonctionnant sur l'onde de 10 cm, que nos récepteurs ne permettaient pas de déceler. Nos bâtiments étaient donc constamment surpris; tant qu'ils ne possédaient pas un récepteur enregistrant les émissions sur la nouvelle longueur d'onde, il n'était plus possible d'attaquer les convois par mauvaise visibilité. *** Et Dönitz d'en tirer les conclusions :*** Il [l'ennemi (les Alliés)] est donc capable de faire perdre au sous-marin sa qualité la plus essentielle : l'insaisissabilité. *** Dönitz donne un exemple :*** Du 9 au 13 mai [1943], nous fîmes la même expérience avec les convois HX-237 et SC-129. Dans le cas de ce dernier, par exemple, alors que les conditions de vue étaient excellentes onze des sous-marins tenant le contact, furent repérés et refoulés, de jour, par les escorteurs, notai-je dans mon journal. Le pourcentage est exceptionnellement élevé. Cela montre que l'adversaire a dû déceler, avec une étonnante sûreté, tous les bâtiments se trouvant au voisinage. Le fait ne s'étant jamais encore produit à ce degré, il n'est pas exclu que les Anglais opérèrent avec un appareil de détection d'un genre nouveau, fonctionnant particulièrement bien.... *** Quelques paragraphes plus loin :**** J'en tirai les conséquences en faisant évacuer l'Atlantique Nord. Le 24 mai, j'ordonnai aux sous-marins de gagner la régions au sud-ouest des Açores, en prenant toutes les précautions nécessaires.
Nous avions le dessous dans la bataille de l'Atlantique. *** Bien cordialement,
Francis.*** / *** |
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