le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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RDA - République démocratique allemande - Allemagne |
- | République démocratique allemande (DDR en allemand ou Deutsche Demokratische Republik) ou encore "Allemagne de l'Est".
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne est occupée par les puissances alliées et divisée en quatre zones. De la fusion des zones américaine, britannique et française, en 1949, naîtra RFA (République fédérale allemande). La zone occupée par l'URSS deviendra la RDA.
La réunification des deux Etats distincts interviendra le 3 octobre 1990.
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Dans ce texte : Sans vouloir influer sur les débats de 13emeDBLE le mercredi 28 janvier 2009 à 12h20;-)))
Cette phrase a retenu mon attention :
Un vaste chantier, ce qui n'empêche pas que, d'une manière générale, je trouve l'histoire du national-socialisme telle qu'écrite dans les années 50-70 plus fiable que celle servie par de nombreux historiens d'aujourd'hui. Un exemple : la série diffusée sur Arte récemment et consacrée à la Wehrmacht. Je ne l'ai pas vu dans sa totalité mais cette oeuvre de néo-historiens teutons et marxistes n'aurait pas été plus malhonnête si elle avait été réalisée par les services de la propagande de l'ex-RDA. Par conséquent, ne jetons pas au feu tout ce qui a été écrit pendant la guerre froide sous prétexte que c'était la guerre froide et cessons de considérer tout ce qui est écrit depuis la chute du mur comme nécessairement supérieur.
Je n'ai bien évidemment pas la prétention de connaître tous les aspects de l'histoire de la second eguerre mondiale, mais en ce qui concerne les aspects militaires, les poncifs véhiculés dans les années 50 sont presque tous à jeter aux orties aujourd'hui...
Et encore heureux sinon l'intérêt des travaux d'historiens seraient grandement diminué.
Les écrits de Liddell Hart sur Rommel, les travaux des australiens et plus généralement des anglo-saxons sur les italiens et les opérations en méditerranée, les livres des anciens généraux allemands (comme Panzer Battles de von Mellenthin), etc... n'ont de valeur en terme de démarche historique sérieuse en 2009 que de commencement d'indice...
La plupart des conclusions de ces auteurs respectables doivent aujourd'hui être grandement passées sous le filtre de la critique, au regard notamment des éléments d'information nouveaux découverts ou mis en lumière (et je ne parle même pas des derniers écrits sur certaines batailles telles que Koursk ou Stalingrad, qui se prétendent comme "novateurs" et remettant en cause des "mythes" alors qu'ils représentent à mon sens un recul certain, en nous ressortant de vieux mythes datant pour certains de Goebbels...).
J'ai personnellement constaté à quel point les analyses des opérations militaires en Méditerranée, comme celles des unités ou des personnalités (telle que Rommel) faites à cette époque étaient fausses ou tronquées (volontairement ou du fait du manque d'informations). J'aurais mille exemples à ce sujet... Etbien évidemment, je me limite aux travaux historiques plus ou moins sérieux, ce qui écarte les Mabire, Carrell et consorts...).
or, ma question, liée à mon ignorance assumée de ce qui touche au nazisme, est la suivante : si les travaux historiques des années 50-60 sont aujourd'hui à remettre en cause en ce qui concerne l'histoire militaire de la seconde guerre mondiale, pourquoi en serait-il autrement de l'histoire politique ou diplomatique de ce conflit ?
Croire que tout fut gravé dans le "marbre" à une époque où les tensions idéologiques étaient extrême, certains acteurs importants encore vivants et influents, et les informations loin d'être librement accessibles, me semble dénoter une drôle de conception du travail d'historien (je n'en suis pas un donc je ne peux en dire plus) : il faut accepter que ses recherches soient remises en cause par le sgénérations suivantes, c'est le lot de tous et c'est aussi ce qui fait l'intérêt de la recherche historique : chaque travail n'est qu'une étape sur un chemin qui n'aura de fin que celle de l'Homme (vue qu'à priori la fin de l'histoire c'était du pipeau ;-)))
Cordialement,
CM *** / *** |