le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : c'est bien ce que je voulais dire de d.zambon le mercredi 21 novembre 2007 à 18h29Je n'ai jamais eu à l'esprit, par mes propos, de nier la participation active des troupes françaises, encadrées par un commandement français, dans les durs combats pour la libération du pays. Je pense que l'auteur du bouquin aurait dû trouver un titre plus pertinent, rien de plus. Par ailleurs, j'utilise le terme "anecdotique" non pas pour la libération de la France, mais pour la Victoire sur les forces de l'Axe en général. Rien de plus logique puisque nous avons quitté la partie "sur blessure" dès les première minutes du match (vous excuserez cette métaphore sportive). Bref, ne soyez donc pas si susceptibles et n'imaginez pas que le fait de critiquer (en essayant d'être objectif) ou de relativiser certaines choses relève de l'anti-mémoire et de la mauvaise foi. La mauvaise foi, je sais ce que c'est, j'y suis régulièrement confronté dans mes domaines de prédilection (je sais, ils font partie des "méchants", mais c'est ainsi). C'est parce que je suis attaché à la mémoire que tous les ans je fais venir au bahut des anciens combattants de la 1ère Armée de De Lattre et des anciens résistants/déportés (demain, c'est un Monsieur de 82 ans, israélite, résistant à 17 ans, arrêté à Lyon, torturé par Barbie et déporté à Auschwitz puis Mauthausen... libéré le 7 mai!). Je le fais par passion, certes, mais aussi parce que je veux, j'exige même!, que mes gamins n'oublient rien de tout cela, par la bouche même de ceux qui ont souffert. Je suis d'ailleurs rarement déçu par leur attitude. Alors, par pitié, ne me dites pas, ou ne sous-entendez pas que j'ai la mémoire courte sous prétexte que je ne connais pas dans ma chair (mais mes aïeux, oui, glorieux résistants/déportés et soldats français d'un côté, piteux "macaroni-du-camp-des-vilains-pas-beaux" de l'autre), directement ou indirectement, les affres de la guerre.
Le tout amicalement, toujours!
David Z *** / *** |