Le personnage trouble n'est pas le créatif affairiste Charles Bedaux, c'est bien Robert Murphy qui le fait libérer après avoir tenté de faire abandonner l'empire français sans succès par Giraud, puis par Noguès, avant d'insuffler l'accord Clarke-Darland... et au delà de Murphy, c'est bien la politique de FDR vis à vis de la France (à envahir comme nation vaincue après lui avoir piqué son empire colonial) qui mérite d'être mise en question. Ses mauvaises relations avec de Gaulle ne sont pas une cause mais une conséquence de la partie cachée de sa politique européenne. On pourrait aussi perdre du temps à parler des relations de Putzi Hanfstaengel avec FDR... mais le poisson pourrit par la tête...
Respectons les GI dont l'idéal libérateur était indiscutable sans confondre cet idéal avec les sourdes motivations économico-politiques à long terme d'un Roosevelt accompagné comme son ombre de son syndicaliste d'extrème gauche Harry Hopkins amoureux de Staline.