Lors de la conception puis de la construction de la ligne Maginot, la question politique et stratégique de la couverture de la frontière belge ne se pose pas véritablement de manière centrale et ce pour différentes raisons. Tout d’abord, la Belgique est jusqu’en octobre 1936 une puissance alliée, liée à la France par un traité militaire de défense, dont il serait politiquement difficile de s’isoler. D’autre part, elle a développé son propre système de fortification et, durant toutes les années 1930, le haut commandement français est confiant dans la valeur et la capacité de résistance des fortifications belges qui paraissent complémentaires de la ligne Maginot. Mais par ailleurs, la Belgique constitue également en cas d’attaque allemande un champ de bataille probable, voire souhaitable, l’autre voie classique d’invasion par la Lorraine étant justement fermée par la construction de la ligne Maginot. De ce point de vue, la fortification profonde de la seule frontière franco-allemande présente en elle-même l’intérêt et l’avantage pour la France de réduire très sensiblement le champ des possibles sur le plan stratégique (souligné par mes soins)Bien cordialement,
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1 | ![]() | Une belle syntèse en effet... de Etienne Lorenceau 09 févr. 2015 23h33 |
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contribution.php bidouillé par Jacques Ghémard le 8 9 2010 Hébergé par PHP-Net Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes