"Petites critiques" ne s'accorde pas avec "descendu en flammes". Appelons un chat un chat, voulez-vous ?
Bien que n'étant pas nommément mis en cause, l'allusion à la recension faite dans Aéro-Journal est évidente, puisque nous avons été les seuls à ne pas présenter ce livre (comme tous les autres livres que nous recensons) comme dans le catalogue de La Redoute. Vous pouvez nous faire tous les procès que vous voulez, au moins nous, nous lisons les livres et nous disons ce que nous en pensons avec sincérité. Nos confrères se contentent de recopier la "prière d'insérer". Quant aux magazines qui font partie d'un groupe qui dispose d'une librairie où ce livre est vendu, il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils scient la branche sur laquelle ils sont assis.
Cette recension était d'autant plus dépassionnée que nous n'avons aucune intention d'éditer un livre qui viendrait en concurrence commerciale avec celui-ci.
Oui, la comparaison avec Stalingrad et la Ruhr est abusive. J'ai chiffré les pertes subies par l'armée de l'Air au-dessus de DBP - aucune comparaison avec celles de la Luftwaffe et du Bomber Command.
A Stalingrad, il faisait -30° et les mécaniciens travaillaient à mains nues pour réparer les avions. La chasse soviétique était omni-présente.
Je me suis expliqué avec l'auteur. Il me reproche d'avoir critiqué le livre que j'aurais voulu lire et non celui qu'il avait écrit. Il a raison. Mais quand, comme lui, on a l'opportunité d'écrire la vraie histoire de l'aviation française au-dessus de DBP, on n'a pas le droit de passer à côté de son sujet. J'espérais autre chose qu'un recueil d'anecdotes où chaque témoin ne pense qu'à briller devant le stylo de l'auteur.
Son travail en profondeur ne peut être remis en cause. Mais, les combattants de DBP (et surtout les combattants au sol) auraient souhaité un livre plus objectif - notamment en ce qui concerne les résultats obtenus par l'aviation, proches du zéro absolu. |