... ne saurait être honorable si je me dégonflais.
Je n'ai pas une ligne à changer sur cette page
et, à ma chronologie des calomnies contre les Aubrac

je vais de ce pas ajouter un commentaire sur la première édition du livre de Gelin, avec un lien vers le présent débat réparateur, et l'annonce d'une réédition plus sérieuse.
Je remarque au passage le curieux tir groupé des éditions Gallimard au printemps dernier. Effet pervers de l'adage "en mai fais ce qu'il te plaît " ?
En ce qui concerne la manière gravement fausse dont Cordier raconte la "table ronde" alors qu'il aurait dû pour le moins en relire le texte avant d'en parler dans un livre, tu es prompt à parler en toute certitude d'un flottement de mémoire :
"Bref, cette erreur de mémoire n'est pas une accusation. C'est une erreur dont Cordier ne voit pas la portée. Et elle est facilement corrigeable par la lecture de la retranscription du débat. Et en aucun cas Cordier n'en tire de conclusion sur une culpabilité d'Aubrac. Bref, un non événement pour tout historien sachant relativiser les témoignages et revenir aux documents."
,
alors que la portée du propos est bel et bien gravissime.
Pascal Convert l'a affirmé dans Mediapart

et je ne peux que confirmer mon accord avec ces lignes :
"Après avoir affirmé dans la phrase précédente qu’"Aubrac est innocent des calomnies que l’on porte contre lui" Daniel Cordier l’accuse, sans le dire explicitement, d’avoir menti : une arrestation de Raymond Aubrac sous son véritable nom de Samuel, nom qui désignait sa judéité, aurait entraîné une déportation immédiate... à moins d’un pacte passé avec Barbie. "
Il va sans dire, mais peut-être encore mieux en le disant, qu'à ce jour Daniel Cordier n'a, sauf erreur, publié aucun rectificatif.