Mercredi 8 septembre 1943.Bien cordialement,
Me voilà de nouveau au Carlton, chez le colonel allemand. Il nous accueille, moi et mes cigares, avec le sourire. Il a vu son ami, et celui-ci accepter de me recevoir vendredi après-midi à trois heures. Il me donne son nom, ses coordonnées et me conseille d'atteindre directement son bureau sans demander mon chemin en bas et sans laisser de fiche à mon nom. Pour un peu, je l'embrasserais en lui souhaitant bon voyage.
Ce 8 septembre est décidément une grande date.
Pascal que je vois en fin de journée, n'est pas loin de partager mon excitation.
« Je reviens de Paris. Personne ne sait rien de précis sur Max, me dit-il. J'ai vu Bernard, il est très inquiet de ce qui peut arriver à Raymond, et quand je lui ai raconté que tu étais en train d'organiser sa récupération, il a tout de suite dit : "Elle réussira, elle est tenace, c'est une question de temps et de moyens. Il faut l'aider le plus possible" »
Pascal me donne un paquet au format d'un livre.
« Qu'est-ce que c'est ? »
Il me met son bras autour de mes épaules.
« C'est peut-être la liberté de Raymond. Il y a là-dedans soixante-dix billets de cinq mille francs. Il te faut de gros moyens, Lucie; les gars du Groupe-Franc ont besoin de matériel, de nouvelles planques et aussi d'argent pour eux. Beaucoup sont complètement illégaux. Bernard est formel : il ne faut pas mégoter. Sers-t'en; s'il en reste, tu me le rendras. »
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1 | ![]() | On est en train de démontrer... de françois delpla 12 sept. 2013 11h46 |
2 | ![]() | Et De Graaf et les balles à blanc de Jacques Gelin 12 sept. 2013 13h16 |
3 | ![]() | déjà dit de françois delpla 12 sept. 2013 15h42 |
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contribution.php bidouillé par Jacques Ghémard le 8 9 2010 Hébergé par PHP-Net Temps entre début et fin du script : 0.02 s  5 requêtes