"Pour tout t'avouer, je n'ai connu que tout dernièrement et grâce à la vigilance de Pascal Convert ce dernier avatar de la lâcheté de quelqu'un qui avait été courageux."
Ha, le procès est fait, hein. On peut lâcher les chiens sans vergogne. Tu connais l'explication de tout ça, "lâcheté".
Mais en quoi serait-ce de la lâcheté quand on met en cause un mythe (la résistance) dont on sait qu'elle va trouver de nombreux défenseurs ? (Et pas des défenseurs les plus subtils, hein.)
"Mais tu as du mal à regarder la face sombre de ton idole et restes ouvert, pour la dédouaner, aux suppositions les plus improbables : "Une coquille ? Du gâtisme ? Une discussion postérieure au débat retranscrit ?"."
En quoi Cordier serait mon idole ? Sur quoi te bases-tu pour m'attribuer cette idolâtrie ? Que vient faire ici cette attaque "ad hominem" ?
Et quelles autres suppositions possibles concernant un homme qui met en avant depuis si longtemps la prééminence de l'archive sur la mémoire ? Penses-tu qu'il puisse croire, tout en étant resté sain d'esprit, que personne ne va aller consulter les archives de cette table ronde ? Qu'aucun des participants encore vivants ne va le contredire ?
Donc je suppose pour ma part que soit ses paroles ont été mal retranscrites (qui a réellement écrit cette partie du livre ?), soit qu'il est persuadé que c'est dans le compte rendu public de cette table ronde et n'a pas pris la peine de vérifier (et je mets cette faille de mémoire sur le compte de l'âge plus que sur une forme de stupidité congénitale), soit qu'il l'a réellement entendu ou est persuadé de l'avoir entendu, mais à un moment "hors micros" (et là seuls les autres participants pourraient le soutenir).
Que tu veuilles toi expliquer ça par une sorte de crétinisme haineux, c'est ton problème. Moi je ne vois pas le crétin dans l'histoire de Cordier.