Bonsoir Emmanuel,
Après avoir feuilleté rapidement le livre de l'amiral Dönitz, je n'ai pas trouvé de mention explicite de la station d'écoute de Sainte-Assise.
Par contre, il est très souvent fait mention des communications en temps réel entre le « Service B » et les bâtiments de guerre et plus particulièrement les sous-marins. Ces derniers communiquaient leurs positions, signalaient la présence de convois, etc...
Dönitz, à son tour, donnait les ordres et coordonnait les opérations entre l'ensemble de bâtiments.
Le « Service B » de la
Kriegsmarine était chargé de l'écoute, de la transmission et du décryptage des messages radios.
Un petit extrait pour illustrer nos propos :
(...) Nous vérifiâmes sans arrêt que les messages ne pouvaient être déchiffrés, et le chef du service des Transmissions, à Berlin, nous en donna continuellement l'assurance .Aujourd'hui encore, dans la mesure où j'en suis informé, nous n'avons aucune certitude que l'ennemi soit effectivement parvenu à percer le secret de nos télégrammes.
A propos des services d'écoute :
J'ai déjà parlé, à diverses reprises, des remarquables résultats obtenus par notre « Service B ». Il réussit constamment à décrypter les messages de l'adversaire. Nos obtînmes ainsi non seulement des renseignements sur les convois mais aussi, en janvier et février 1943, la « situation des sous-marins » diffusée de temps en temps par l'Amirauté britannique aux chefs des convois en mer pour leur indiquer la position contrôlée ou supposée de nos bâtiments dans leurs secteurs.
Bien cordialement,
Francis.