Huntziger, comme Corap, Giraud, Billotte, Blanchard et Weygand et tous les autres, ne pouvait qu'être battu à Sedan. On lui reproche de n'avoir pas su utiliser la 3e DCR pour contre-attaquer Guderian. Mais la 3e DCR n'était qu'un ramassis de guérites roulantes, juste capable se disposer le long des bois. Elle n'avait pas été conçue, ni préparée comme un fer de lance de type Panzer Division. Huntziger, par contre, est le seul à avoir su se replier en bon ordre. Le seul à rester joignable au téléphone. C'est pour ça que Pétain a pu l'envoyer à Rethondes. Tout le monde voulait le pistonner. Après Sedan, il commandait le groupe d'armée du centre, et non plus seulement la IIe. Pertinax écrit même qu'il était question de le nommer à la place de Gamelin dès le 7 mai. Groussard le voyait à la place de Giraud. Et le réduit breton n'était qu'une fumisterie, pour amener les débris des armées françaises à s'embarquer pour l'Angleterre, alors que Dunkerque a prouvé que ni l'Angleterre ni la France n'avaient les moyens matériels de cet embarquement.
Seriez-vous sur la même longueur d'onde que Mme Annie Lacroix-Ruiz normalienne PCF de St-Cloud, professeur des universités communistes françaises, qui accuse Huntziger, avec des preuves bricolées par elle-même, de s'être reculé exprès pour livrer la France à Hitler à la demande des 200 familles. |