François-Georges Dreyfus, dans son
Histoire de la Résistance (de Fallois, 1996, page 419), parle d'environ cinquante mille gendarmes début 1944 tout en précisant (page 411) que, même si la plupart des gendarmes ont de mauvaises relations avec les
GMR, un petit nombre des premiers passent dans les rangs des seconds, car ceux-ci sont mieux payés...
Cela dit, voir peut-être un ouvrage que je ne possède pas :
La Gendarmerie sous l'Occupation de Claude Cazals (Paris : Les éditions de la Musse, 1994).
Voici l'URL de son blog :
http://blog.gendarmerie-occupation.com/
Après une brève recherche sur Internet, j'ai pu préciser les chiffres.
Référence : "La gendarmerie sous l’Occupation entre hagiographie, réquisitoire et recherche" in
La gendarmerie pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre l’État et la nation, actes de la journée d’études
Paris IV-SNHPG-, Force publique, n° 2, février 2007, 232 p.
[En 1943][...] la gendarmerie départementale (environ 40000 hommes), la Garde personnelle du chef de l’État (460), la Garde de Paris (2800), héritière de la Garde républicaine de Paris, et – bien qu’elle soit officiellement détachée de la gendarmerie – la Garde (6000). [Donc] un peu plus de 49 000 gendarmes [...].
Sur les statistiques de l’arme entre 1939 et 1946, voir Jean-Noël Luc (dir.),
Histoire de la maréchaussée et de la gendarmerie. Guide de recherches, Maisons-Alfort, SHGN, 2005, p. 250. Un tableau de l’état-major des armées daté du 16 mars
1946 avance les effectifs suivants :
37 000 pour la gendarmerie départementale, 3700 pour la gendarmerie d’Afrique, 1200 pour la gendarmerie coloniale et 11 000 pour la gendarmerie en Allemagne et en Autriche.