Dans son livre paru en 1946 du Lt.colonel Livry-Level sur ses missions dans la R.A.F. en 1942/45, il écrit page 74, alors qu’il est consigné sur la base comme à chaque fois que se prépare une mission de bombardement sur le continent :
…je croise un des barmans qui, une chaîne et un cadenas dans les mains, se dirige d’un air flegmatique vers la cabine téléphonique.
Souriant je lui dis :« Alors Joe, on vole cette nuit ? »
Depuis 15 mois, pour éviter les indiscrétions, il condamne les téléphones chaque fois que des avions doivent partir en mission ; néanmoins, il me répond en homme qui ne s’intéresse qu’à son service :
« je ne sais pas, sir, j’ai reçu l’ordre »
Si les téléphones de la base sont interdits chaque fois que les bombardiers anglais vont sur l’Allemagne, c’est bien que des renseignements pervers par personne interposé, peuvent s’envoler de l’Angleterre vers l’Allemagne, n’en déplaise à François Delpla.
Un coup de téléphone à sa famille d’une base aérienne peut être intercepté par un agent allemand ou reproduit par un anglais vers un agent allemand.. Pour de l’argent les espions de tous les pays peuvent corrompre beaucoup de gens. |