Le führer c'est certain mais peut être était il un patriote qui a compris (serait-ce lors de l'invasion de la Pologne, à la porte d'un train) que ce qu'il pensait être la chance du Reich conduirait en fait ce dernier à sa perte.
Sans que cela constitue une preuve, il est toutefois intriguant que ce soit, semble-t-il, au moment où hitler passe de la conquête aux exactions en Pologne et au massacre que l'Amiral Canaris retire (fondamentalement) son soutien à hitler. Cela ne veut pas dire qu'il le retire à son pays.
Un patriote humaniste? Pourquoi pas? Des preuves? Non mais des présomptions et il y a peu d'autres explications crédibles.
Je me suis beaucoup interrogé sur la tonalité de ce dont il discutait avec schellenberg lors de leurs promenades Berlinoises à cheval.
Certes Canaris était le pacha du croiseur "Berlin" sur lequel heydrich avait été formé avant d'être évincé de la marine pour une sombre histoire de prétendues fiançailles rompues. Mais c'était bien avant qu'himmler n'embauche heydrich, le surdoué du mal et que Canaris retire son soutien au furieux.
Il me semble, mais sans preuves, que Canaris devait faire un pasionnant cours, à fleuret moucheté, de politique et de stratégie internationales à schellenberg démontrant l'aspect intenable d'un double front et, avec des pincettes, de la folie du führer. Hess avait certes préparé le terrain avec ses stratèges politico-économiques.
Quelqu'un a-t-il des preuves à l'appui ou à l'encontre de cette analyse? |