Le général Jacques Andrieux, grand as français des FAFL et de la RAF et l'un des hommes ayant le plus volé sur "Spitfire", n'a posé aucune condition pour fournir sa préface. Il connaissait Galland depuis longtemps et il était certainement bien renseigné sur lui.
Je vous sais gré de ne pas avoir parlé de "l'escadrille" de Galland à propos de sa réflexion à Göring mais de son escadre. Presque tous ceux qui mentionnent cet incident, y compris le film "La Bataille d'Angleterre", parlent (savamment) de son "squadron" en anglais et de son "escadrille" en français, ce qui est faux. Une escadrille allemande [je ne parle que de la Chasse ici] comptait 12 avions, l'escadre (dont il s'agissait en fait) 124 avions en principe, en 1940 : dix fois plus. Même une escadrille française de 1940 possédait 12 avions, une escadre française d'environ 50 à 102 chasseurs selon les cas (deux ou trois groupes par escadre, entre autres). Quant au squadron de chasse anglais, c'étaient 16 puis 20 avions mais ils volaient à 12 au maximum (les Français à 9).
L'histoire de sa demande de "Spitfire" à Göring figure dans le livre de Galland depuis le début en 1953. Elle figure aussi dans "Les premiers et les derniers", pages 115 (en bas) et 116. Elle se trouve MÊME dans le pitoyable "Jusqu'au bout sur nos Messerschmitt", page 91 (en bas), mais avec "escadrille" au lieu d'"escadre", comme presque toujours, et certainement dans le "texte intégral" (sic) de "J'ai lu". On détecte les amateurs au fait qu'ils emploient systématiquement le mot "escadrille" pour n'importe quelle unité d'aviation. |