Bonsoir Francis,
...C'est pour cela que j'aime beaucoup le livre de J.Leygat, car il me donne une autre version des mêmes évènements, des mêmes désillusions et des mêmes instants d'euphorie.
Et oui, parmi les artilleurs qu'observait mon père le coeur sérré dans la forêt des Vosges, il y a avait peut-être Mr Leygat-père...
Et un peu plus tard, un peu plus loin, toujours dans la neige:
Ma dernière Vie, 31 décembre 44:
"Le haut commandement relève également un certain désarroi parmi les officiers. « Le combattant venu d’Italie ou d’Afrique du Nord voit ses camarades tomber autour de lui sans que jamais un Français de France ne vienne combler les vides causés par les batailles», écrira de Lattre au général de Gaulle. Beaucoup ont l’impression que la nation les abandonne."
Oui, Mr Zambon, les Noirs, Blancs, Beurs ne sont pas les seuls libérateurs de la France. Mais ils étaient là, tapis dans la boue.
Je ne résiste pas au petit plaisir taquin de citer cette phrase, lue je ne sais plus où:
"Ceux qui ont fait la guerre tentent de l'oublier. Ceux qui ne l'ont pas faite feraient bien de s'en souvenir".
Frédérique |