L'épopée de Radio Londres (Les Français parlent aux Français, Ici Londres) est celle de la Résistance et du gaullisme. C'est aussi l'histoire d'une poignée d'hommes inventifs qui, au jour le jour, et durant les quatre années de guerre, ont travaillé à la reconquête du pays en faisant des auditeurs les auxiliaires des Alliés. L'ouvrage est accompagné d'un CD, sur lequel on retrouvera les appels du Général, de Churchill, de la reine d'Angleterre, mais aussi des sketchs, jingles, extraits d'émissions (BBC, Radio-Paris, Radio-Vichy) et des entretiens inédits. Le livre a le soutien de l'INA, de la BBC et de la Fondation Charles de Gaulle
Et enfin une petite note pittoresque, datée du 7 novembre 1940, extraite du journal de guerre de Tinou Dutry-Soinne "Les méconnus de Londres", éditions Racine, 2006.La guerre durant, les Français ont écouté la BBC, puisant dans l'audition de la radio anglaise information et réconfort. L'ampleur du phénomène fut assez vite perçue. La France libre chercha à tirer le plus grand parti de l'arme radiophonique, et l'on sait que l'appel du 18 juin, avant d'être placardé dans les rues de Londres, fut lancé sur les ondes... Les gaullistes étaient loin de contrôler l'ensemble du dispositif et l'émission phare, Les Français parlent aux Français, leur échappa ; de même, Churchill n'hésita pas à interdire de Gaulle sur les ondes quand leurs désaccords devenaient trop intenses. Autant d'éléments parfois connus mais souvent ignorés qu'Aurélie Luneau retrace, d'une plume sûre et chaleureuse...
Bien cordialement,A la BBC, j'ai rencontré les Français dans les sous-sols en dégustant la tranche de fromage accompagnée de céleri que je croque pour mon lunch. C'est rapide et économique. Il y a Pierre Bourdan et Jacques Duchesne des Français parlent aux Français à 8h.30 tous les soirs. Il y a aussi Jean Oberle qui a introduit dans les émissions la petite chanson sur l'air de la Cucaracha: "Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand ... (bis).
Mais nous sommes tous trop pressés et occuper pour bavarder, ne fut-ce que cinq minutes, et puis je ne suis qu'une petite Belge anonyme sans importance et ne peux rien leur raconter d'intéressant.
Par contre, ils parlent de la rencontre de Pétain et d'Hitler le 24 octobre dernier. Qu'est-ce que cela va changer ?
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1 | ![]() | tout de même... de françois delpla 19 nove. 2007 16h26 |
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