La première phrase de votre texte est déjà une manipulation. "Ces violences sont les fait des deux camps!"
Les violences ont été commencées par un camp... et ont été enfin terminées par ce même camp, aprés huit années d'une sale guerre civile, où jamais l'armée française n'a été vaincue.
Les violences françaises n'ont jamais visé des victimes civiles innocentes, mais des hommes (en quasi totalité), et des présumés suspects.
On a si longtemps brouillé les cartes que désormais, les chiffres exacts des crimes des fellaghas, attribués à l'armée française, ne peuvent plus guère être rétablis.
L'armée d'Algérie, je l'ai connue. C'était TOUTE la jeunesse de France, toutes classes et régions confondues.
Il n'y a pas eu chez nous des violeurs, des égorgeurs et des tortionnaires, et surtout pas avec l'ampleur que nous a attribué une certaine propagande.
Si les soldat français avait ressemblé au portrait qu'a fait de nous la "pensée unique", il faudrait supposer que ces tendances à l'atrocité ne se seraient révélées que sur le sol algérien? On n'a jamais culpabilisé de cette sorte l'armée française dans toutes les autres guerres, et sur tous les théâtres d'opération.
Si on a attribué aux soldats français des actes de salauds, et que ces actes ont réellement été commis, alors, les salauds étaient ailleurs.
Ceux qui les ont commis, et ceux qui les ont réattribués. |