> [...] Stangl n'est pas un cas isolé et rarissime.

Il n'est pas établi que Pie XII ait jamais entendu parler de Stangl. Hudal, encore une fois, était du genre à agir seul. D'aucuns le suspectent même d'avoir travaillé pour les services allemands, pendant la guerre, ce qui effectivement expliquerait bien des choses et établirait, à son encontre, un double-jeu. L'évêque, de toute évidence, roulait d'abord pour l'Allemagne.



> On peut y
> ajouter Mengele,

Ses faux papiers lui ont été fournis par le CICR, pas par le Vatican. Il est également possible que les Américains l'aient aidé. Il est certain que la Justice allemande a été longtemps laxiste à son encontre, le laissant tranquille de longues années... en Allemagne.



> Eichman,

Faux papiers communiqués par le CICR.



> Pavelitch,

Sauvé par Hudal. Pie XII était-il au courant ? Vous n'en savez rien.



> Deat,

Le type a fini sa vie converti au catholicisme, dans un couvent parmi d'autres. Il n'est pas prouvé que le Saint-Siège ait su quoi que ce soit à son sujet.



> Dirlewanger,

Après sa capture, Dirlewanger a été exécuté par d'anciens détenus dans le camp d'Altshausen, le 7 juin 1945...



> Touvier,

Quel rapport avec Pie XII ? Touvier a été protgé par des intégristes catholiques, dans lesquels le Pape ne se reconnaissait pas.



> Amine El Husseini,

Euh... Là, j'avoue ne pas comprendre l'allusion au Saint-Siège...



> voire Skorzeny et

Skorzeny a été protégé par les Américains. Le Vatican n'a couvert, ni son exil, ni ses activités.


> Degrelle.

Excommunié par le Vatican pendant la guerre. S'est immédiatement réfugié en Espagne en 1945. Le Saint-Siège n'a joué aucun rôle dans son sauvetage.

Franchement, si ce sont là vos exemples les plus probants...



> L'unique "couloir humanitaire" pour les nazis en fuite
> passait par le Vatican.

Plus exactement, ce couloir - un parmi d'autres, avec le CICR, les Américains, les Britanniques... - passait par Mgr. Hudal.



> D'ailleurs, et avec une inconscience stupéfiante, les
> rares fois que des responsables de l'église ont été
> questionnés sur ce soutien immoral, ils ont
> tranquillement affirmé que c'était dans les principes de
> la doctrine chrétienne de secourir les opprimés... et
> qu'ils avaient, auparavant, FAIT TOUT AUTANT pour les
> juifs persécutés.

Hudal l'a dit, mais il mentait. Il a demandé au dictateur argentin Juan Peron l'obtention de plusieurs milliers de passeports pour ceux qu'il nommait les combattants du communisme. Hudal savait parfaitement à quoi s'en tenir.



> L'ennui, c'est qu'aucun nom de juif sauvé par eux n'a pu
> être cité.

Foutaises :

A vouloir sombrer dans le militantisme, vous en venez à nier la réalité historique. Regardez la vérité en face, et posez-vous les bonnes questions.