> Vous ne dites mot du soutien accordé aux nazis en
> fuites, vers la trés catholique Argentine péroniste, ou > l'Espagne franquiste.
Relisez : j'en parle plus bas.
> Et moins encore sur l'implacable hostilité du Vatican
> envers l'Etat d'Israël. Elle a mis longtemps, trés
> longtemps... à s'atténuer dans la forme.
Ah ? Pourquoi Golda Meir a-t-elle déclaré, en 1958 : "Pendant la décennie de la terreur nazie [...] la voix du Pape s'est élevée pour condamner les persécuteurs" ?
Je ne dis pas que Meir avait raison. La diplomatie israélienne a parfois fait bon marché de la Justice (cf. ses relations cordiales avec le Paraguay) et de l'Histoire (cf. ses relations amicales avec la Turquie, génocidaire du peuple arménien, qui inspira Hitler). Simplement, prétendre que le Saint-Siège a combattu Israël sous Pie XII me paraît considérablement exagéré. Pour ne pas dire faux : lors de la création de l'Etat d'Israël, en 1947, les Juifs avaient demandé au Vatican de ne pas pousser les Etats d'Amérique latine à voter contre le plan de création. Et que croyez-vous que Pie XII fit ? Il laissa lesdits Etats voter en faveur de ce nouveau pays. |