Pie XII n'appréciait qu'assez peu les nazis, mais il est tombé dans le piège tendu par Hitler, qui jouait sur les (pseudo-) divisions entre anticléricaux païens et conservateurs. D'où une politique pas franchement cohérente, plutôt discrète, dans laquelle le Pape laisse agir les plus zélés des sauveteurs de Juifs, sans se mettre en première ligne.
Mais IL S'EST MIS en première ligne, aux côtés des nazis. C'est une contre vérité de dire le contraire. Il n'a jamais rien fait contre les mesures antisémites, en Europe, et même en Italie. Son soutien à Mgr Tiso qui avait payé UN DM par tête de juif, pour les faire éradiquer de Slovaquie n'a jamais faibli.
Sans parler de sa larmoyante compassion envers les Allemands, en 1944, qui avait éberlué de Gaulle.
Ne mentionnons qu'à titre anecdotique sa vie quasi conjugale avec une religieuse allemande, égérie du nazisme.
Et pour finir, le réseau d'évasion des criminels de guerre nazis, à travers les monastères italiens. Là, oui, il a agi de tout son poids pour sauver les criminels. |