***l'historiographie qui "n'aura cessé d'être tenaillée entre la nécessité de respecter une épopée où l'éthique a joué le premier rôle et l'obligation de mettre à distance et en perspective les évènements qui l'ont jalonnée".***
écrit Douzou cité par Francis.
Je pourrais être à peu de chose près d'accord, s'il veut dire ce qui s'est passé et non ce qui, en toute rigueur scientifique, aurait dû se passer. Car il n'y a pas, jamais, la moindre épopée à respecter si on déclare faire de l'histoire. En revanche, il est gravissime de contester des choses vraies et limpides, comme les rapports Aubrac-Barbie, où les deux camps ont toujours été nets et opposés, de la prise de fonction du boucher de Lyon en 1942 à son décès en 1991. |