Il demeure, en tous les cas, que Jacques Baynac a abusivement sollicité ce petit article, et prêté à Lucie Aubrac un propos qu'elle n'avait jamais tenu - voir ma discussion avec Jacques Ghémard, amorcée ici :
Il demeure également que cet article retranscrit vraisemblablement assez mal les propos tenus par Lucie Aubrac, outre que les propos expressément cités peuvent revêtir plusieurs significations différentes :
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En d'autres termes, mes reproches se réduisent, ici, sur la quantité, mais non la qualité : Jacques Baynac a 1) extrait une citation de son contexte, 2) prêté à Lucie Aubrac un propos (et non plusieurs) dont il n'est en fait pas prouvé qu'elle l'a effectivement tenu, 3) récupéré ces propos, peu significatifs, pour en faire une preuve à l'encontre d'une accusation caricaturée à l'extrême (car les preuves de la culpabilité de René Hardy sont autrement plus nombreuses et accablantes), 4) refusé de s'exprimer lorsque des questions lui ont été posées à ce sujet (belle attitude de débat).
Ce qui est autrement plus problématique qu'une erreur de deux internautes résultant elle-même d'une erreur commise par une documentaliste. Ce d'autant que lesdits deux internautes ont admis d'autres hypothèses.