N'importe quel déporté d'Auschwitz, de Treblinka ou de Buchenwald, aurait pleuré de joie d'être transféré au Goulag.
Si cruelles qu'aient été les conditions de détention, pour les fascistes et "traîtres", elles n'incluaient pas une volonté délibérée d'extermination industrielle.
Ils est certain qu'à lire "Le médecin de Stalingrad", "Du ciel aux enfers", etc... on comprend ce que les captifs en URSS ont enduré. Mais la mort n'était qu'une éventualité, pas une certitude.
Pour ma part, je compare ce qui est comparable.
Il existait même, pour les stoïques et les courageux, de larges facilités d'évasion, l'immensité de la Sibérie étant considérée comme le meilleur gardien.
Lire "A marches forcées" de Slawomir Radikz, un des premiers titres de la série bleue "J'ai Lu" qui raconte la trés longue marche de trois évadés. Du cercle polaire aux Indes, sept mille kilomètres! |