Le festival de Berlin 2007 a blébiscité les Lettres d'Iwo Jima du grand Clint. Pour le correspondant de la Tribune de Genève :
Sans surprise, les grands moments, ce sont les grands films qui les provoquent. Lettres d'Iwo Jima de Clint Eastwood, pendant japonais du récent Mémoires de nos pères, aurait pu prétendre à l'Ours d'or s'il avait été en compétition. Mais chat échaudé craint l'eau froide. Jamais récompensé, dans aucun festival, Eastwood a préféré l'option hors concours.
Le film en ressort grandi. Mémorial sur un massacre, portraits d'hommes inconscients de leur fin proche, réflexion sur l'absurdité de toute condition humaine, bien sûr, le tout filmé avec l'intelligence des grands maîtres, Lettres d'Iwo Jima reste, trois jours après sa présentation, l'événement de Berlin. Jamais conférence de presse n'aura attiré autant de monde.

Hors-mode, Eastwood l'est depuis des années. Jamais lä où on l'attend.

RC